samedi 14 février 2009

Guatemala: le volcan Pacaya







Le but de notre voyage au Guatemala était la visite de notre ami Jeff à Antigua et une excursion à un volcan en activité.







Le volcan le plus accessible en temps et en coût et aussi l'un des plus spectaculaires est le Pacaya à une heure et demi en voiture d'Antigua. Une navette nous amène au pieds du volcan, le seul qui possède un village à cette altitude de 2000 mètres. C'est là que débute l'excursion à pieds, d'une durée d'une heure et demie également.





Le sentier de 3 kms serpente dans un joli sous-bois à l'opposé de la coulée de lave. Le dénivelé n'est pas énorme puisque le point de vue maximum est à 2400 mètres. Le dernier 800 mètres est difficile. La végétation a disparu et la vélocité du vent augmentera jusqu'au sommet. Nous marchons dans la poussière volcanique en quittant le sous-bois puis sur des galets plus ou moins grossiers de lave refroidie.







Les derniers 200 mètres se font contre le vent. Je dois tenir la main de Madeleine pour avancer. Les galets glissent sous nos pieds mais l'écoulement de la lave tout à côté nous donne l'énergie nécessaire pour continuer. Quelques uns ont abandonné. La casquette de Mado s'est envolée.












Nous sommes maintenant tout à côté de l'écoulement de lave. Le guide y plonge un bâton de marche.















lundi 22 décembre 2008

¡Feliz Navidad! ¡Feliz Año Nuevo! desde Zipolite!


Joyeux Noël !

¡Feliz Navidad!

Merry Christmas!



Recevez nos meilleurs voeux pour 2009!



Chaleureusement, nous vous souhaitons à tous et à chacun de s'amuser,

faire plaisir, faire rire ou sourire.


Paix, Paz, Peace

Amour, Amor, Love


Bonne et Heureuse Année!

¡ Feliz Año Nuevo!

Happy New Year!

2009





mercredi 26 novembre 2008

Le Magicien

































Nous sommes à l'ouest de Monterrey (23 kms.) à l'intersection menant à Villas de Garcia. Au feu de circulation, un vendeur ambulant de jus frais, nous signale qu'on a une crevaison. Le traffic est intense. On se range sur le côté et, force est de constater que par malchance le pneu arrière, à droite, est à plat. Coup de chance incroyable, juste en face, quelqu'un annonce qu'il répare les pneus. Il faut préciser que la baraque ressemble plus à un taudis qu'à un garage. Cependant le travail se fait à l'extérieur. Nous n'avons pas le choix!


Je me présente. Un client est sur place. Je le regarde, il m'indique de la tête que le "patron" est à enlever la roue sur son gros camion. Je m'avance, il ne me regarde même pas. Il est concentré sur son travail. Je me place à l'ombre et attend qu'il ait fini son travail ou qu'il me manifeste qu'il m'a vu. Rien! Il est vraiment tout à sa tâche. Ce n'est pas un bavard. Pas un salut...pas un mot.


Ce n'est pas avec lui que je vais pratiquer l'espagnol...peut-être quand il me verra??


Il roule le lourd pneu du camion et le laisse tomber.


Je me demande comment un aussi petit homme va pouvoir faire un travail aussi difficile avec le peu d'outils que je vois: une masse à deux têtes, l'une conventionnelle l'autre effilée. Deux barres de métal rondes se terminant avec un bout plat. Un vieux récipient pour de l'eau. On devine un compresseur dans la cabane pour gonfler le pneu. c'est tout!!


Avec l'eau jetée sur le pneu, il repère la fuite d'air et marque l'endroit. Il enleve la valve pour relâcher la pression. Avec sa masse côté plat, il frappe entre le pneu et la jante. Il est précis... méthodique, aucun coup superflu. Il place son pied tantôt sur le pneu tantôt sur la jante. Chaque geste est utile. Au troisième coup, il a déjà réussi. Même manège pour l'autre côté. Le client et moi le regardons fascinés par son efficacité.


Le pneu est maintenant complètement séparé de la jante.


Le pneu réparé c'est la remise en place. Même précision même efficacité...il y a un os!! Comment ramener un pneu aussi rigide sur la jante pour assurer l'étanchéité qui permettra de gongler le pneu?
Je ne sais pas comment il a fait... mais voici ce que j'ai vu.

Il a badigeonné sur le pneu un produit inflammable a un endroit perpendiculairement à la jante d'une largeur d'environ trois pouces. Il y a mis le feu... et vlan ... le pneu aussi rigide soit-il est venu se coller à la jante. Pourquoi??? Je ne lui ai pas demandé. Il n'avait pas prononcé encore un mot.


Le travail terminé sur le camion c'est mon tour. Le magicien n'est pas plus bavard. Il ne dit rien sinon de me faire signe d'avancer le motorisé là où était le camion. Après avoir vu le travail qu'il a fait sur le pneu du camion, deux fois la grosseur de ceux du motorisé, je ne suis pas inquiet. C'est une formalité. En moins d'une heure le travail est terminé. Il ne m'a jamais parlé!


Deuxième coup de chance de la journée, il me charge 80 pesos soit moins de $8.00CAD.

Je suis complètement estomaqué!!!

En quittant l'atelier, je me demande s'il est muet??? Pourtant...non... il a parlé à ses deux chiens... sans japper!!